Le fameux prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, dont tout le monde parle actuellement et prévu dans la loi de finances 2017, interviendra à partir du 1er Janvier 2018.
Pour les contribuables, le principe reste donc le même pour cette année, le nouveau barème de l’impôt vient d’être révélé à l'occasion de la loi de finances 2017.
Et il n’y a pas de nouveautés par rapport au barème précédent, simplement un allègement pour les revenus inférieurs à 1700€ par mois.
Peu de changements donc à prendre en compte, les tranches du barème ont simplement été réévaluées en tenant compte de l’inflation, comme chaque année.
Ainsi, les tranches d’imposition pour le revenu 2016 se décomposent comme suit : taux de 0% pour les revenus inférieurs à 9 710€, taux de 14% pour les revenus compris entre 9 711€ et 26 818€, taux de 30% de 26 819€ à 71 898€, taux de 41% pour des ressources déclarées entre 71 899€ à 152 260€, et enfin un taux de 45% pour les revenus supérieurs à 152 260€.
On s’aperçoit donc, qu’après la suppression en 2015 de la première tranche, qu’il n’y a pas de réel changement par rapport au barème précédent.
Ce nouveau barème vise simplement un allègement de l’imposition sur les ménages modestes, pour les revenus inférieurs à 1 700€, avec une réduction d’impôts de 20% pour ces derniers.
Les plafonds du quotient familial n’ont également pas été modifiés, simplement réajustés pour tenir compte de l’inflation. Ainsi, pour une demi-part il s'établit à 1 512€, lorsqu'il s'agit d'un parent isolé avec un premier à charge, il est de 3 566€ et enfin, concernant la demi-part des personnes ayant élevé seules un enfant, il est de 903€
Concernant l’imposition sur les sociétés, le taux passe à 28% pour toutes les entreprises jusqu’à 75.000 € de bénéfice imposable pour l’année 2017.
Il y a en revanche une mesure dans la loi de finances 2017, qui tranche par rapport au système précédent et concerne le démembrement immobilier. En effet, les grosses réparations assumées par le nu-propriétaire ne pourront plus être imputées sur le revenu global.
Au sujet des pensions alimentaires, le plafond de déduction est simplement réévalué à 5 738€ au lieu de 5 732€ précédemment.
Enfin, les contribuables avec trois enfants ou plus, voient disparaître les réductions sur les droits de donation-succession dont ils bénéficiaient auparavant.