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Londres menace de réduire l'impôt sur les sociétés à 10%

Publié le vendredi 28 octobre 2016

« L'impôt unique pour tous ?

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Quel dispositif pour quelle réduction d'impôt ? »

Le choix des anglais de se prononcer en faveur du Brexit a engendré un choc au niveau économique, et désormais les conditions de sortie des britanniques sont soumis a des âpres discussions. En effet après la surprise, la peur s’est installée en Angleterre avec le risque de fuite des sociétés et des sièges des banques  qui pourraient préférés se réimplanter au cœur de l’Europe.

Le gouvernement britannique discute de manière continue avec ses voisins avec la crainte d’une sortie qui se ferait dans des conditions désavantageuses, voir désastreuse pour leur économie. Les solutions de riposte ne sont pas très nombreuses et Londres menace de faire baisser l’impôt sur les sociétés de 10% alors qu’il est actuellement de 20%.

                                                 Les Britanniques se servent de l'arme fiscale pour négocier au mieux leurs conditions de sortie suite au Brexit

Cet effet serait à double tranchant. Il en ferait en effet le pays d’Europe de l’Ouest et Amérique du Nord confondus à la taxation sur les sociétés la plus faible. A comparaisons celui de la France à 33% serait donc 3,3 fois supérieur à celui de nos voisins. Cet écart de plus en plus important pourrait générer l’exil fiscal de nos sociétés françaises, phénomène de plus en plus courant et qui pourrait donc s’accentuer si les britanniques exécutaient cette menace.

Cette menace est prise très au sérieux en Europe, et les anglais la justifie comme une arme de défense si les autres pays européens refusent d’appliquer le « passeport financier » et appliquent des droits de douane élevés qui découragerait les échanges avec les britanniques. Cette inquiétude est manifeste au niveau des banques, certaines d’entres elles préparant déjà une délocalisation d’ici le printemps prochain.

Cette problématique s’étend bien sur au delà des sociétés travaillant dans la finance. A titre d’exemple, le président du groupe automobile Nissan fait part publiquement de son inquiétude au sujet de son usine située dans la ville de Sunderland.

Mais cette menace de baisse brutale de la fiscalité des entreprises est à double tranchant. Bien sûr, elle fait pesée la crainte d’un exode des sociétés françaises en Angleterre mais ces derniers ne sortiraient pas grand gagnant de ce choc sur la baisse de fiscalité. En effet des études montrent que le manque à gagner pour les britanniques en taxation sur les entreprises pourraient atteindre les 15 milliards de livre par an, ce qui poserait un véritable problème dans une Europe toujours plus endettée et à la croissance ralentie depuis des années.