L’heure est venue de remplir sa déclaration d’impôt. Les contribuables ont jusqu’au 5 juin pour ceux qui la remplissent sur internet.
L’heure est venue de remplir sa déclaration d’impôt. Cette année, la date limite de dépôt est fixée au jeudi 17 mai à minuit, y compris pour les non-résidents, pour les déclarations papier. Les contribuables ont jusqu’au 5 juin pour ceux qui la remplissent sur internet.
L’investissement locatif représente un placement pouvant être très lucratif mais nécessite tout de même certaines contraintes. En effet, comme tous les revenus, les revenus fonciers sont imposables. Mais comment déclarer ses revenus fonciers ? Quel régime choisir ?
Dans un premier temps, il parait essentiel de déterminer le montant des revenus fonciers qui vont déterminer le régime d’imposition. Le revenu foncier correspond à la somme des loyers perçus issus de la location d’habitation et de dépendance, comme les parking. Les revenus des locations meublées sont à déclarer en tant que Bénéfices Industriels et Commerciaux. Le contribuable va donc devoir remplir une déclaration 2044, puis les résultats nets sont à reporter vers la 2042.
Il existe cependant 2 régimes, le micro-foncier et le régime réel.
Le régime micro-foncier est automatique pour les contribuables ayant des loyers ne dépassant pas 15 000€ par an. Avec ce régime, ils bénéficient d’un abattement de 30% et les 70% restant sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Si le régime micro-foncier n’est pas possible, le régime est dit réel. C’est à dire que le contribuable va pouvoir déduire de ses loyers les charges comme les intérêts d’emprunt , la taxe foncière, l’assurance emprunteur du prêt, les frais de gestion si vous passez par une agence de gestion et tous les travaux d’entretien ou de réparation. Cette déclaration est à faire sur le formulaire 2044.
Concernant l’imposition des revenus fonciers, ils sont imposables à la tranche marginale d’imposition du contribuable (0%, 14%, 30%, 41%, 45%) mais auxquels il faut ajouter les prélèvements sociaux de 17,2%.
Ces derniers sont donc fortement taxés en France et ne sont pas concernés par la « flat taxe » ou PFU (Prélèvement Forfaitaire Unique) qui ne concerne que les revenus issus du capital, parmi lesquels figurent l’assurance vie ou le Plan Epargne Logement.